#Critique de film: The Great Gatsby (VO) par Baz Luhrmann

Réalisateur: Baz Luhrmann

Date de sortie: 15 mai 2013

Acteurs principaux: Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire

Adaptation du roman: The Great Gatsby

Genre: Drame, romance

Autre adaptation: Gatsby le magnifique (1974) de Jack Clayton

Chronique du livre: Gatsby le magnifique - Francis Scott Fitzgerald

Bande-annonce:

Critique:J'ai tout simplement A-DO-RE ce film! Je dois dire qu'ayant lu le livre, j'ai sûrement eu une approche différente de l'adaptation, mais même en connaissant l'histoire, j'ai été charmée. J'ai apprécié la fidélité au livre, et aussi le fait que Nick Carraway, incarné parfaitement par Tobey Maguire et son air très détaché tout en étant captivant, reste le narrateur de l'histoire de Gatsby, tout en apparaissant dans cette dernière. C'était pour moi un point essentiel à respecter puisque Carraway et finalement le seul à tout savoir. Aussi, la société est parfaitement retranscrite, on voit bien l'influence de l'argent, les grandeurs, les dorures, les robes, les danses, les excès. Puis Gatsby. Léonardo DiCaprio a su lui donner cet air de gentleman plein d'espoir, on sent la conviction dans chacun de ses actes et chacune de ses paroles! Puis on le voit aussi démuni par la perte de son amour. Vraiment, son jeu correspond totalement à l'allure que je donnais à Gatsby pendant ma lecture de cet oeuvre. Jeu d'ailleurs tout en décalage avec celui de Carey Mulligan, dans le rôle de Daisy, qui joue plutôt platement. Mais on sait justement à travers son jeu, qu'elle n'est pas aussi amoureuse de Gatsby que lui l'est d'elle.

Je trouve enfin que l'adaptation nous fait mieux comprendre, par la puissan

ce des images, de la mise en scène, cert
aines scènes du roman. Pour faire simple, ce film est une oeuvre puissante, captivante, qui est susceptible de vous faire pleurer à la fin, tant elle tourne au drame.

L'histoire d'un homme qui court après un amour fini depuis longtemps, qui espère sans relâche mais qui se berce d'illusions (argent sale, amour solitaire) et qui finalement, connaît une fin qu'il ne mérite pas.