06 août, 2013

#Avis: Et puis, Paulette... - Barbara Constantine

Résumé:
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.

De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

Avis:
Barbara Constantine charme par son écriture simple mais jolie. Une écriture qui emporte et qui peut tout dire. Et puis, Paulette… c’est une histoire fraîche, tendre et bourrée de solidarité. L’auteure y raconte la vie, les bons comme les mauvais moments. Les ruptures, l’amour, l’amitié, les liens familiaux, la rencontre de diverses générations… C’est une belle histoire, qui se lit vite tant elle nous touche.
On ne se lasse pas de découvrir le quotidien des personnages. Personnages qui sont d’ailleurs uniques, assez travaillés pour que l’on puisse cerner les principaux traits de caractères de ceux-ci dès les premières lignes. Ils ont chacun un caractère bien défini, bien différent et chacun leur histoire, qu’on découvre au fil du livre. J’ai trouvé cela touchant car on est bien obligé de se retrouver quelque part là-dedans et bien obligé de les aimer.
Le livre paraît même trop court tant il emporte, tant il rassure. On voudrait suivre les personnages jusqu’à la fin de leur vie, être au courant des moindres de leurs petites histoires. On aimerait savoir ce que le futur leur réserve,  et on imagine cela en fermant le livre.
C’est une bouffée d’oxygène, un appel à la solidarité entre les générations, mais aussi un livre doudou, à lire en cas de baisse de moral. Il rappelle que tout est possible, avec un peu de volonté et qu’on peut toujours s’en sortir…

« C'était tout simplement triste d'avoir perdu autant de temps. Pour lui, Ferdinand , de se rendre compte seulement maintenant que son fiston n'était pas juste un p'tit con. Et pour Roland, que son père n'était pas qu'un vieux naze. »

Prix: Chronos CNAV solidarité (2013), prix Marguerite Audoux
Autres livres de l'auteure:
- Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom
- Voisins, voisines et Jules le chat
- Allumer le chat
- A Mélie, sans mélo

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