Pour mon anniversaire, mon amoureux m'a acheté le coffret de la trilogie des fourmis, de Bernard Werber, chez Pocket. Magnifique coffret, et j'ai hâte de lire ces romans!
24 novembre, 2013
#IMM
Pour mon anniversaire, mon amoureux m'a acheté le coffret de la trilogie des fourmis, de Bernard Werber, chez Pocket. Magnifique coffret, et j'ai hâte de lire ces romans!
11 novembre, 2013
#Avis: Persuasion - Jane Austen
Résumé:
Sous le vernis d'un genre, chacune des phrases de Jane Austen attaque les conventions, traque les ridicules, et finit avec une grâce exquise par pulvériser la morale bourgeoise, sans avoir l'air d'y toucher. Les héroïnes de Jane Austen lui ressemblent, elles aiment les potins mais détestent bavardages, grossièreté et vulgarité. La pudeur, le tact, la discrétion, l'humour sont les seules convenances qu'elles reconnaissent... Et si Jane Austen mène les jeunes filles au mariage, c'est fortes d'une telle indépendance qu'il faut souhaiter au mari d'être à la hauteur ! A lire yeux baissés et genoux serrés pour goûter en secret le délicieux plaisir de la transgression des interdits.
Avis:
Un mot: Waouh. Quel talent! Jane Austen est une auteure très réputée dont tout le monde parle, et jusque là, je n'avais pas cédé. Mais, maintenant... Jane Austen décrit les situations, les personnages, les émotions avec tant de réalisme et tant de talent... C'est comme si elle connaissait le coeur humain comme sa poche! Elle est très très forte de pouvoir mettre des mots sur les sentiments aussi durs à décrire tels que l'amour ou la gêne. Elle les décortique aisément et avec beaucoup de précisions. Persuasion est une sorte de roman familial, plutôt centré sur le personnage d'Anne. D'ailleurs, Anne est un personnage profond que j'ai adoré! Elle semble être le personnage féminin parfait sans tomber dans l'invraisemblable et le gnangnan. Persuasion c'est aussi un portrait de la société aristocratique britannique des années de XIXème siècle.
L'histoire d'amour d'Anne et le capitaine est une romance comme on les aime. Toutefois j'ai noté quelques longueurs... Mais bon, la fin m'a fait tout oublié, et quelle fin! Le personnage du capitaine se dévoile au fil des pages, et vraiment... Sa lettre... Tout le monde en parle mais il faut la lire, il le faut!
Sous le vernis d'un genre, chacune des phrases de Jane Austen attaque les conventions, traque les ridicules, et finit avec une grâce exquise par pulvériser la morale bourgeoise, sans avoir l'air d'y toucher. Les héroïnes de Jane Austen lui ressemblent, elles aiment les potins mais détestent bavardages, grossièreté et vulgarité. La pudeur, le tact, la discrétion, l'humour sont les seules convenances qu'elles reconnaissent... Et si Jane Austen mène les jeunes filles au mariage, c'est fortes d'une telle indépendance qu'il faut souhaiter au mari d'être à la hauteur ! A lire yeux baissés et genoux serrés pour goûter en secret le délicieux plaisir de la transgression des interdits.
Avis:
Un mot: Waouh. Quel talent! Jane Austen est une auteure très réputée dont tout le monde parle, et jusque là, je n'avais pas cédé. Mais, maintenant... Jane Austen décrit les situations, les personnages, les émotions avec tant de réalisme et tant de talent... C'est comme si elle connaissait le coeur humain comme sa poche! Elle est très très forte de pouvoir mettre des mots sur les sentiments aussi durs à décrire tels que l'amour ou la gêne. Elle les décortique aisément et avec beaucoup de précisions. Persuasion est une sorte de roman familial, plutôt centré sur le personnage d'Anne. D'ailleurs, Anne est un personnage profond que j'ai adoré! Elle semble être le personnage féminin parfait sans tomber dans l'invraisemblable et le gnangnan. Persuasion c'est aussi un portrait de la société aristocratique britannique des années de XIXème siècle.
L'histoire d'amour d'Anne et le capitaine est une romance comme on les aime. Toutefois j'ai noté quelques longueurs... Mais bon, la fin m'a fait tout oublié, et quelle fin! Le personnage du capitaine se dévoile au fil des pages, et vraiment... Sa lettre... Tout le monde en parle mais il faut la lire, il le faut!
Je conseille le roman à tout le monde, Jane Austen a une très jolie plume et un talent incontestable. J'ai hâte de découvrir ses autres romans et les mini-séries adaptées à la BBC, évidemment! Une auteure incontournable.
Autres livres de l'auteure:
- Raison et sentiments
- Orgueil et préjugés
- Emma
- Mansfield park
- Northanger Abbey
- Sandition
- Lady Susan
- Raison et sentiments
- Orgueil et préjugés
- Emma
- Mansfield park
- Northanger Abbey
- Sandition
- Lady Susan
01 novembre, 2013
#Critique de film: Eyjafjallajökull - Le volcan par Alexandre Coffre
Réalisateur: Alexandre Coffre
Date de sortie: 2 Octobre 2013
Acteurs principaux: Dany Boon, Valérie Bonneton
Genre: Comédie française
Bande annonce:
Avis:
Et bien, encore une fois j'ai passé un bon moment en famille au cinéma! J'aime beaucoup Dany Boon donc ce film était pour moi une valeur sûre, et je n'ai pas du tout été déçue. On adore ces deux personnages, cet ex-couple, incarnés par Valérie Bonneton et Dany Boon. On les adore parce qu'ils se détestent, mais surtout parce que malgré tout, ils s'aiment, au fond. Ils ont une telle complicité de jeu, c'est fou! C'est un film sans prise de tête, mais qui est très fort en émotions. On passe du rire aux larmes. Le film est très très drôle mais aussi émouvant. Les situations vécues par les deux personnages sont si improbables... Mais pourtant, on retrouve certaines choses que chacun de nous pourraient avoir envie de faire sans oser, puisqu'on est trop raisonnables et droits dans nos bottes, contrairement à ces personnages déjantés.
Et bien, encore une fois j'ai passé un bon moment en famille au cinéma! J'aime beaucoup Dany Boon donc ce film était pour moi une valeur sûre, et je n'ai pas du tout été déçue. On adore ces deux personnages, cet ex-couple, incarnés par Valérie Bonneton et Dany Boon. On les adore parce qu'ils se détestent, mais surtout parce que malgré tout, ils s'aiment, au fond. Ils ont une telle complicité de jeu, c'est fou! C'est un film sans prise de tête, mais qui est très fort en émotions. On passe du rire aux larmes. Le film est très très drôle mais aussi émouvant. Les situations vécues par les deux personnages sont si improbables... Mais pourtant, on retrouve certaines choses que chacun de nous pourraient avoir envie de faire sans oser, puisqu'on est trop raisonnables et droits dans nos bottes, contrairement à ces personnages déjantés.
Le film est à voir pour passer un bon moment de détente, et rigoler un bon coup. N'ayez pas peur de rire!
29 octobre, 2013
#Critique de film: World War Z par Marc Forster
Réalisateur: Marc Forster
Date de sortie: 3 juillet 2013
Acteurs principaux: Brad Pitt, Mireille Enos, Elyes Gabel, James Badge Dale, Fana Mokoena
Roman: World War Z par Max Brooks
Genre: Science Fiction, Action
Bande annonce:
Avis:
J'ai adoré. J'ai trouvé ce film génial. D'abord, pour la musique Isolated System, de Muse, qui revient très souvent... Un plaisir pour les oreilles et une musique qui convient tout à fait à l'ambiance apocalyptique du film. Enfin, plus sérieusement, j'ai trouvé le film vraiment bien dosé. Il est stressant, angoissant mais pas trop! Il n'est pas non plus gore, contrairement à ce qu'on pourrait penser lorsque qu'on parle de zombies. Il est donc à conseiller aussi bien aux novices qu'aux amateurs du genre. Je suis plutôt novice, et le visionnage de ce film m'a poussé à acheter le livre et tenter l'expérience des zombies. On ne s'ennuie pas une seule seconde, l'action est de la partie pendant les 2h! On est pris dans l'histoire aussi horrifiante qu'émouvante. Evidemment, c'est de l'action à l'américaine, mais je trouve qu'on n'est pas dans le "too much" comparé à certains gros films américains. J'ai vraiment trouvé ce film très bien réalisé et prenant. Quant à l'adaptation par rapport au livre, je ne peux rien en dire pour l'instant même si j'ai vu de très mauvaises critiques. Mais bon!
J'ai adoré. J'ai trouvé ce film génial. D'abord, pour la musique Isolated System, de Muse, qui revient très souvent... Un plaisir pour les oreilles et une musique qui convient tout à fait à l'ambiance apocalyptique du film. Enfin, plus sérieusement, j'ai trouvé le film vraiment bien dosé. Il est stressant, angoissant mais pas trop! Il n'est pas non plus gore, contrairement à ce qu'on pourrait penser lorsque qu'on parle de zombies. Il est donc à conseiller aussi bien aux novices qu'aux amateurs du genre. Je suis plutôt novice, et le visionnage de ce film m'a poussé à acheter le livre et tenter l'expérience des zombies. On ne s'ennuie pas une seule seconde, l'action est de la partie pendant les 2h! On est pris dans l'histoire aussi horrifiante qu'émouvante. Evidemment, c'est de l'action à l'américaine, mais je trouve qu'on n'est pas dans le "too much" comparé à certains gros films américains. J'ai vraiment trouvé ce film très bien réalisé et prenant. Quant à l'adaptation par rapport au livre, je ne peux rien en dire pour l'instant même si j'ai vu de très mauvaises critiques. Mais bon!
Je ne peux que le conseiller à toute personne qui aime un minimum l'action! Foncez!!
28 octobre, 2013
#Avis: Cellulaire - Stephen King
Résumé:
Le monde civilisé ne disparaît pas dans un bruit de tonnerre ou un gémissement. Il finit sur un simple appel de votre portable. On se souviendra de ce qui est arrivé un bel après-midi de 1er octobre, comme de 'La Pulsation'. Un signal envoyé à tous les portables qui transformera leurs utilisateurs en quelque chose de... comment dire ?, pas tout à fait humain. Sauvage, meurtrier, d'une violence aveugle et déchaînée. Acte terroriste ? Canular cybernétique devenu incontrôlable ? Peu importe aux rescapés de cette attaque technologique. Ce qui leur importe avant tout, c'est de s'en sortir. Un groupe de 'Normaux' - c'est ainsi qu'ils se considèrent - se rassemblent alors sur le terrain de sport d'un lycée où, dans la clarté de la lune, les attend une chose monstrueusement terrifiante.
Avis:
J'ai beaucoup aimé ce roman de King, même si ce n'est évidemment pas son meilleur. Je trouve que cet auteur a une imagination folle, débordante et même terrifiante. L'histoire est vraiment bien trouvée et rejoint un fait d'actualité: l'addiction aux portables ou télécommunication en tout genre d'ailleurs. L'intrigue m'a donc intéressée et j'ai été tenue en haleine jusqu'au bout bien que je n'ai pas eu la sensation d'horreur ou d'oppression qui font le succès des romans de l'auteur. Je voulais comprendre comment tout ceci s'est mis en place et s'est déroulé. Je n'ai pas pu lâché le roman, une fois commencé. De plus, les personnages sont assez attachants, on finit par bien les connaître et ils sont agréables.
Le roman est parfois gore mais ce n'est pas le plus horrible que Stephen King ait écrit à mon sens.
Par contre, même si j'ai aimé l'histoire, les personnages et la façon dont l'intrigue est déroulée, la fin m'a un peu déçue. Je reste avec certaines de mes interrogations et pour moi le livre n'est pas réellement fini. C'est sûrement voulu par l'auteur mais cette fin trop ouverte me frustre. J'aurai aimé quelques pages de plus.
Le monde civilisé ne disparaît pas dans un bruit de tonnerre ou un gémissement. Il finit sur un simple appel de votre portable. On se souviendra de ce qui est arrivé un bel après-midi de 1er octobre, comme de 'La Pulsation'. Un signal envoyé à tous les portables qui transformera leurs utilisateurs en quelque chose de... comment dire ?, pas tout à fait humain. Sauvage, meurtrier, d'une violence aveugle et déchaînée. Acte terroriste ? Canular cybernétique devenu incontrôlable ? Peu importe aux rescapés de cette attaque technologique. Ce qui leur importe avant tout, c'est de s'en sortir. Un groupe de 'Normaux' - c'est ainsi qu'ils se considèrent - se rassemblent alors sur le terrain de sport d'un lycée où, dans la clarté de la lune, les attend une chose monstrueusement terrifiante.
Avis:
J'ai beaucoup aimé ce roman de King, même si ce n'est évidemment pas son meilleur. Je trouve que cet auteur a une imagination folle, débordante et même terrifiante. L'histoire est vraiment bien trouvée et rejoint un fait d'actualité: l'addiction aux portables ou télécommunication en tout genre d'ailleurs. L'intrigue m'a donc intéressée et j'ai été tenue en haleine jusqu'au bout bien que je n'ai pas eu la sensation d'horreur ou d'oppression qui font le succès des romans de l'auteur. Je voulais comprendre comment tout ceci s'est mis en place et s'est déroulé. Je n'ai pas pu lâché le roman, une fois commencé. De plus, les personnages sont assez attachants, on finit par bien les connaître et ils sont agréables.
Le roman est parfois gore mais ce n'est pas le plus horrible que Stephen King ait écrit à mon sens.
Par contre, même si j'ai aimé l'histoire, les personnages et la façon dont l'intrigue est déroulée, la fin m'a un peu déçue. Je reste avec certaines de mes interrogations et pour moi le livre n'est pas réellement fini. C'est sûrement voulu par l'auteur mais cette fin trop ouverte me frustre. J'aurai aimé quelques pages de plus.
Je conseille le livre aux lecteurs qui souhaiteraient commencer à lire du Stephen King plutôt qu'à ses lecteurs avertis. C'est un démarrage en douceur mais assez intriguant pour vouloir continuer avec d'autres livres de l'auteur. Une petite déception pour les amateurs du genre...
"Ce que Darwin a été trop poli pour dire, mes amis, c'est que nous sommes parvenus à régner sur la terre non parce que nous étions les plus malins, ou les plus méchants, mais parce que nous avons toujours été les plus déments, les plus grands enfoirés meurtriers de toute la jungle."
"Ce que Darwin a été trop poli pour dire, mes amis, c'est que nous sommes parvenus à régner sur la terre non parce que nous étions les plus malins, ou les plus méchants, mais parce que nous avons toujours été les plus déments, les plus grands enfoirés meurtriers de toute la jungle."
Autres livres de l'auteur:
- Ca
- Cujo
- Shining
- Misery
- Dôme
- La ligne verte
-Rose Madder
- Jessie
- Simetierre
- Salem
- Le fléau
- Carrie
etc...
- Ca
- Cujo
- Shining
- Misery
- Dôme
- La ligne verte
-Rose Madder
- Jessie
- Simetierre
- Salem
- Le fléau
- Carrie
etc...
24 septembre, 2013
#Avis: Le pianiste - Szpilman
Résumé:
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence...
Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste.
Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant.
Avis:
Le pianiste n'est pas banal. Il n'est pas comme la plupart des livres traitant de la seconde guerre mondiale. C'est un véritable témoignage, authentique, réel et pleins de sentiments. Mais toutefois, aucune rancoeur n'est ressentie, la plume est très détachée des faits. C'est simplement le récit d'un homme qui survit, un homme qui a peur et qui a tout perdu, mais qui fait la part des choses.
J'ai aimé ce récit parce qu'il ne met pas tous les allemands dans le même sac, et ne fait pas passer les polonais comme victimes. Il y a des bons et des méchants dans les deux camps, des collabos et des résistants, des hommes horrifiés, et des hommes qui se plaisent à torturer. Cela m'a vraiment plu et encore plus touché que la plupart des récits sur cette guerre qui ont tendance à pousser à la haine des allemands, malheureusement.
La plume de Szpilman m'a beaucoup plu. Elle est légère, il décrit bien les lieux, les faits... Tout en sobriété mais de manière efficace et poignante. Le témoignage n'est pas surfait ni exagéré.
Ce qui m'a le plus touché ce sont les dernières pages, les extraits du journal de l'allemand qui va sauver Szpilman. Cela remet les choses au clair et démontre bien que l'Homme n'est pas capable que du pire, il peut aussi se montrer compatissant, et bien agir. C'est un vrai soulagement de lire tant de remords de la part d'un allemand de l'époque. Et cela amène bien des réflexions: les gens ne voulait-ils simplement pas se révolter, ou ne pouvait-ils pas, face au système? Combien étaient-ils à blâmer de tels actes? Combien de vie ont été sauvées grâce à ces courageux? Combien ont été récompensé de leur résistance? Si un pays est en guerre, tout le peuple l'est-il réellement? Bref, autant de questions qui me paraissent essentielles pour peser le pour et le contre et pour aborder le vaste débat qu'est la seconde guerre mondiale.
Adaptation cinématographique: à venir
Prix: Meilleur livre de l'année 2001 par le magasine LiRE ; Grand prix littéraire des lectrices de ELLE (2002)
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence...
Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste.
Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant.
Avis:
Le pianiste n'est pas banal. Il n'est pas comme la plupart des livres traitant de la seconde guerre mondiale. C'est un véritable témoignage, authentique, réel et pleins de sentiments. Mais toutefois, aucune rancoeur n'est ressentie, la plume est très détachée des faits. C'est simplement le récit d'un homme qui survit, un homme qui a peur et qui a tout perdu, mais qui fait la part des choses.
J'ai aimé ce récit parce qu'il ne met pas tous les allemands dans le même sac, et ne fait pas passer les polonais comme victimes. Il y a des bons et des méchants dans les deux camps, des collabos et des résistants, des hommes horrifiés, et des hommes qui se plaisent à torturer. Cela m'a vraiment plu et encore plus touché que la plupart des récits sur cette guerre qui ont tendance à pousser à la haine des allemands, malheureusement.
La plume de Szpilman m'a beaucoup plu. Elle est légère, il décrit bien les lieux, les faits... Tout en sobriété mais de manière efficace et poignante. Le témoignage n'est pas surfait ni exagéré.
Ce qui m'a le plus touché ce sont les dernières pages, les extraits du journal de l'allemand qui va sauver Szpilman. Cela remet les choses au clair et démontre bien que l'Homme n'est pas capable que du pire, il peut aussi se montrer compatissant, et bien agir. C'est un vrai soulagement de lire tant de remords de la part d'un allemand de l'époque. Et cela amène bien des réflexions: les gens ne voulait-ils simplement pas se révolter, ou ne pouvait-ils pas, face au système? Combien étaient-ils à blâmer de tels actes? Combien de vie ont été sauvées grâce à ces courageux? Combien ont été récompensé de leur résistance? Si un pays est en guerre, tout le peuple l'est-il réellement? Bref, autant de questions qui me paraissent essentielles pour peser le pour et le contre et pour aborder le vaste débat qu'est la seconde guerre mondiale.
En somme, j'ai beaucoup aimé ce témoignage. Il m'a beaucoup touché, et m'a poussé à faire des recherches sur tel ou tel personnage, sur un lieu quelconque, sur l'Histoire. Il est très intéressant et écrit très sobrement, de sorte que les personnes les plus sensibles pourront tout de même le lire. Une leçon de courage, de vie, à lire absolument.
"Les haut-parleurs s'étaient tus, on ne se donnait plus la peine de balayer les rues. Mais qu'est-ce qui les salissait vraiment? Les ordures ou cette peur panique? ou la honte de ne pas résister et se battre? C'était sa dignité que la ville venait soudain de perdre, irrémédiablement. Là, avant tout, résidait la défaite."
"Le mal, la férocité sont toujours tapis dans le coeur humain et il suffit qu'on les laisse se développer librement pour qu'ils se mettent à croître, à développer d'obscènes rameaux, [...]"
Adaptation cinématographique: à venir
Prix: Meilleur livre de l'année 2001 par le magasine LiRE ; Grand prix littéraire des lectrices de ELLE (2002)
En savoir plus sur ce sauveur allemand qui mérite reconnaissance: http://alyaexpress.over-blog.com/article-wilm-hosenfeld-le-nazi-honore-par-le-titre-juste-parmi-les-nations-90261632.html
22 septembre, 2013
#IMM
Je n'y tenais plus, j'ai acheté "Le confident" d'Hélène Grémillon. Elle en a si bien parlé dans La grande librairie (tous les jeudis sur France 5 à 19h40) ce jeudi, et les critiques sont si bonnes que je me suis laissée tenter! Il sera lu dans les jours à venir :)
On m'a également prêté 4 livres:
- Le scaphandre et le papillon de Jean Dominique Bauby
- Ecoute-moi de Margaret Mazzantini
- Cellulaire de Stephen King
- La mise à nu des époux Ransome de Alan Bennett
A bientôt pour mes avis! Bonnes lectures :)
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